Note méthodologique : adéquation

Niveau de prestation des minima sociaux 

Source : Outil de micro simulation BELMOD - SPF Sécurité sociale

Actualisation : 08/11/2022

1. L’évolution du pouvoir d’achat des minima sociaux

Cette série chronologique montre l'évolution du pouvoir d'achat des prestations minimales brutes. Elle est exprimée en prix constants (année : l'année la plus récente de la série chronologique) sur base de l'indice des prix à la consommation (base 7/1974 - 6/1975)

2. Les minima sociaux comme pourcentage du seuil de pauvreté

Cette série chronologique est basée sur le rapport entre le minimum social et le seuil de risque de pauvreté. Le seuil de risque de pauvreté pour l’année N est calculé comme étant à 60% du revenu standardisé médian selon l’enquête EU-SILC au cours de l’année N+1. Pour les années pour lesquelles le revenu standardisé médian de l’année N+1 n’est pas encore disponible, le chiffre le plus récent est utilisé, indexé à N+1 avec l’aide de l’IPCH (indice des prix à la consommation harmonisé) publié par Eurostat. En raison de cette estimation, la prudence est toujours de mise lors de l’interprétation de l’évolution la plus récente. En outre, un certain nombre de discontinuités dans les séries chronologiques doivent être soulignées. Premièrement, il y a la rupture de série chronologique dans l'EU-SILC 2019, due en autre au passage à l'utilisation de données administratives fiscales pour un grand nombre de variables de revenu[1]. Par conséquent, les indicateurs d'efficacité à partir de 2018 ne sont pas comparables à ceux de la période précédente. Deuxièmement, en raison de la pandémie, l'indicateur d'efficacité pour 2019 n'est pas comparable à celui de 2018. Le dénominateur - étant le seuil de pauvreté pour 2019 - est en effet basé sur l'EU-SILC 2020. Cette enquête demande les revenus en 2019, mais elle a été réalisée lors de l'apparition de la COVID-19 en 2020, ce qui a eu un impact sur le mode de collecte des données (Comité d'étude sur le vieillissement, 2022).

Le montant des minima sociaux est calculé avec le modèle de micro simulation du SPF Sécurité sociale, BELMOD. Ce modèle repose sur des familles théoriques sans revenus professionnels ou d’autres sources de revenus à l’exception du minimum garanti, des éventuelles allocations familiales et des indemnités sociales. Le calcul des allocations familiales est fait sur l’hypothèse des enfants de 2 et 6 ans. Pour les couples, dans le cas du minimum garanti et de la garantie de revenus aux personnes âgées (GRAPA), il s’agit du double du montant de l’allocation pour un cohabitant, et dans le cas de l’allocation de remplacement de revenus (ARR), du montant simple pour un cohabitant. Les calculs tiennent compte du pécule de vacances (pension minimale garantie pour les ayants droits) et de la prime de rattrapage pour les ayants droits à des indemnités d’invalidité (en incapacité de travail), ainsi que des charges fiscales et parafiscales éventuellement applicables. Les calculs ne tiennent pas compte de la prime coronavirus mensuelle temporaire de 50 ou 25 euros perçue par les bénéficiaires de l’aide sociale au cours de la période juillet 2020 - décembre 2021.

Pour de plus amples informations, consultez la publication « Focus sur les chiffres de octobre 2022.

Nombre de bénéficiares

Source : Vade Mecum – SPF Sécurité sociale

Actualisation : 01/05/2021

Pour le nombre de bénéficiaires d’une allocation, le tableau de bord comporte trois visualisations différentes.

La première page propose une évolution par rapport à une année de référence au choix (2005, 2010 ou 2015) pour les allocations : allocations de maladie et d’invalidité, de chômage, de handicap et de minimum garanti.

Au niveau inférieur, sur la page intitulée « Bénéficiaires d’une allocation, évolution par rapport à l’année de référence », le même graphique est représenté, mais l’utilisateur peut choisir l’année de référence et (là ou) les allocations pour lesquelles il souhaite voir l’évolution. Les allocations possibles sont les suivantes : pensions, allocations de maladie et d'invalidité, chômage, accident de travail, handicap, minimum garanti, GRAPA, droit passerelle. Les années de référence possibles vont de 2002 à 2017.

Pour les visualisations de l’évolution du nombre de bénéficiaires pour lesquels une année de référence choisi est assimilée à 100, le chiffre de l’année concernée est calculé en divisant le nombre de bénéficiaires de l’année en question par le nombre de bénéficiaires de l’année de référence choisie, et en le multipliant ensuite par 100.

La page intitulée « Bénéficiaires d’une allocation, proportion par rapport au total de la sélection » présente un graphique affichant le nombre de bénéficiaires par rapport à un nombre total de bénéficiaires pour les allocations sélectionnées, et pour lequel l’utilisateur peut choisir le régime, les différentes années et les différentes allocations. Les régimes possibles sont (par ordre décroissant selon les chiffres de 2018) : régime général, régime indépendant, assistance sociale. Les allocations possibles sont à nouveau: les pensions, allocations de maladie et d'invalidité, chômage, accident de travail, handicap, minimum garanti, GRAPA, droit passerelle, et les années possibles vont de 2000 à 2018.

Les sources de ces chiffres, et d’autres informations pertinentes éventuelles permettant une bonne interprétation de ces chiffres, sont reprises ci-dessous pour chaque combinaison d’allocation et de régime possible.

Il est important de garder à l’esprit qu’une même personne peut obtenir plusieurs allocations (au sein d’un ou de plusieurs régimes). Les nombres des différentes catégories ne doivent donc pas être additionnés. L’addition du nombre de bénéficiaires d’une pension de travailleur salarié et du nombre de bénéficiaires d’une pension de travailleur indépendant entraînera de la sorte une surestimation considérable du nombre de bénéficiaires d’une pension de travailleur salarié ou indépendant (plus de 400.000 unités pour 2015).Ce double comptage n'est pas corrigé à l'heure actuelle.

Il convient également de mentionner que le concept de « nombres » n'est pas toujours abordé de la même manière (par exemple, le nombre de prestations par rapport au nombre de bénéficiaires d'une prestation, les équivalents annuels, ...), de sorte que la simple addition des chiffres doit être faite avec prudence

Quelques allocations ne sont pour le moment pas reprises, notamment parce que les chiffres ne sont pas disponibles , ou en raison d’autres considérations méthodologiques.

1. Pension, régime général

Il s’agit du nombre de bénéficiaires d’une pension de survie ou de retraite versée en janvier dans le régime des salariés. Les bénéficiaires qui combinent plusieurs pensions dans le régime des salariés ne sont comptabilisés qu’une seule fois.

La source de ces chiffres est le tableau II-C-3 ,3.1 intitulé «Nombre de bénéficiaires d’une pension de retraite et/ou de survie payée en janvier» du Vade Mecum, édition 2020.

Le nombre d’allocations de transition n’est pas compris dans le total (29 en janvier 2015 et 554 en janvier 2016), ce qui constitue une limitation.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de janvier 1993 jusqu’en janvier 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord. La source de cette série de données est le Service fédéral des pensions.

2. Pension, régime indépendant

Il s’agit du nombre de bénéficiaires d’une pension de survie ou de retraite versée en janvier dans le régime des indépendants. Les bénéficiaires qui combinent plusieurs pensions dans le régime des indépendants ne sont comptabilisés qu’une seule fois.

La source de ces chiffres est le tableau III-C-3 ,3.1 intitulé «Nombre de bénéficiaires d’une pension de retraite et/ou de survie payée en janvier» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de janvier 1994 jusqu’en janvier 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord. La source de cette série de données est le Service fédéral des pensions.

3. Allocations maladie et invalidité, régime général

  • Nombre d'invalides

Il s’agit du nombre d’invalides dans le régime général au 30 juin de l’année (ouvriers, employés et mineurs).

La source de ces chiffres est le tableau II-A-7 intitulé «Nombre d’invalides selon la classe d’âge, le sexe et le statut social» des Longues séries statistiques, actualisé en octobre 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1970 jusqu’en 2019, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

Les sources de cette série de données sont l’Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI) et le SPF Sécurité sociale.

  • Incapacité de travail primaire : nombre de journées indemnisées - équivalent annuel

Il s’agit de l’équivalent annuel du nombre de journées indemnisées d’incapacité de travail primaire (ouvriers et employés). Cet équivalent annuel est obtenu en divisant le nombre de journées indemnisées par 312.

La source de ces chiffres est le tableau II-C-2, 2.5 intitulé «Incapacité primaire : nombre de journées indemnisées» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1995 jusqu’en 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est l’Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI).

4. Allocations maladie et invalidité, régime indépendant

  • Nombre d'invalides selon la classe d’âge et le sexe

Il s’agit du nombre d'invalides dans le régime indépendant au 30 juin de l’année.

La source de ces chiffres est le tableau III-A-6 intitulé «Évolution du nombre d’invalides selon la classe d’âge et le sexe» des Longues séries statistiques, actualisé en octobre 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1978 jusqu’en 2019, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

Les sources de cette série de données sont l’Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI) et le l’Annuaire statistique.

  • Incapacité de travail primaire : nombre de journées indemnisées - équivalent annuel

Il s’agit de l’équivalent annuel du nombre de journées indemnisées d’incapacité de travail primaire (indépendants et conjoints aidants). Cet équivalent annuel est obtenu en divisant le nombre de journées indemnisées par 312.

La source de ces chiffres est le tableau III-C-2, 2.5 intitulé «Incapacité primaire : nombre de journées indemnisées» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1998 jusqu’en 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est l’Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI).

  • Maternité et adoption

Il s’agit du nombre cas de maternités et d’adoptions (indépendants et conjoints aidants) pendant l’année.

La source de ces chiffres est le tableau III-C-2, 02:13 intitulé «Maternité et adoption : nombre de cas» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1998 jusqu’en 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est l’Institut national d'assurance maladie-invalidité (INAMI).

5. Chômage, régime général

  • Nombre de demandeurs d’emploi selon le groupe et la catégorie (unités physiques) (moyennes annuelles) - chômage complet, chômeurs complets indemnisés demandeurs d'emploi

Il s’agit de la moyenne annuelle du nombre de chômeurs complets indemnisés demandeurs d'emploi (unités physiques).

La source de ces chiffres est le tableau II-C-6, 6.1 intitulé «Nombre de chômeurs selon le groupe et la catégorie (unités physiques)» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 2000 jusqu’en 2020, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est l’Office national de l’emploi (ONEM).

Attention : Les chiffres pour les rubriques « chômage complet - autre que chômeurs complets indemnisés demandeurs d'emploi et chômeurs âgés / dispense maximale » et « chômage temporaire » du tableau susmentionné ne sont pas repris dans ce tableau de bord.

  • Nombre de chômeurs selon le groupe et la catégorie (unités physiques) (moyennes annuelles) - chômage complet, chômeurs âgés / dispense maximale

Il s’agit de la moyenne annuelle du nombre de chômeurs complets - chômeurs âgés / dispense maximale (unités physiques).

La source de ces chiffres est le tableau II-C-6, 6.1 intitulé «Nombre de chômeurs selon le groupe et la catégorie (unités physiques)» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 2000 jusqu’en 2020, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est l’Office national de l’emploi (ONEM).

Attention : Les chiffres pour les rubriques « chômage complet - autre que chômeurs complets indemnisés demandeurs d'emploi et chômeurs âgés / dispense maximale » et « chômage temporaire » du tableau susmentionné ne sont pas repris dans ce tableau de bord.

  • Chômage avec complément d’entreprise - RCC (précédemment prépension) : effectifs (unités physiques) (moyennes annuelles)

Il s’agit de la moyenne annuelle du nombre d’effectifs dans le régime de chômage avec complément d’entreprise (auparavant prépension) (unités physiques).

La source de ces chiffres est le tableau II-C-6, 6.6 intitulé «Chômage avec complément d’entreprise - RCC (auparavant prépension) : effectifs (unités physiques) (moyennes annuelles)» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 2000 jusqu’en 2020, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est l’Office national de l’emploi (ONEM).

  • Interruption de carrière, crédit-temps et congés thématiques : effectifs (unités physiques) (moyennes annuelles)

Il s’agit de la moyenne annuelle du nombre d’effectifs dans le système de l'interruption complète de la carrière (crédit-temps, congés thématiques et interruption de carrière) (unités physiques).

La source de ces chiffres est le tableau II-C-6, 6.8 intitulé «Interruption de carrière, crédit-temps et congés thématiques : effectifs (unités physiques) (moyennes annuelles)» du Vade Mecum, édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 2000 jusqu’en 2020, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est l’Office national de l’emploi (ONEM).

Attention : Les chiffres de la rubrique «Réduction des prestations» du tableau susmentionné ne sont pas repris dans ce tableau de bord.

6. Accident de travail, régime général

Il s’agit du nombre d'invalides dans le système des accidents de travail.

La source de ces chiffres est le tableau II-A-28 intitulé «Évolution du nombre d’invalides et d’ayants droit» des Longues séries statistiques, actualisées en octobre 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1977 jusqu’en 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

Les sources de cette série de données sont la Fedris, l’Annuaire statistique et le Vade Mecum.

Attention : Les chiffres de la rubrique «Ayants droit» du tableau susmentionné ne sont pas repris dans ce tableau de bord.

7. Handicap, assistance sociale

  • Nombre d’ayants droit selon le type d’allocation (moyennes annuelles) - ARR et AI

Il s’agit de la moyenne annuelle du nombre d’ayants droit à une allocation de remplacement de revenus et à une allocation d'intégration.

La source de ces chiffres est le tableau VI-A-3 intitulé «Allocation aux personnes handicapées : nombre d’ayants droit selon le type d’allocation (moyennes annuelles)» des Longues séries statistiques, actualisées en octobre 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1979 jusqu’en 2019, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

Les sources de ces données sont le SPF Sécurité sociale et l’Annuaire statistique.

Attention : Les chiffres des rubriques « Allocation pour l'aide aux personnes âgées » et « Allocation classique et extraordinaire » du tableau susmentionné ne sont pas repris dans ce tableau de bord.

  • Nombre d’ayants droit selon le type d’allocation (moyennes annuelles) - autres types

Il s’agit de la moyenne annuelle du nombre d’ayants droit à une autre allocation pour personnes handicapées. Les allocations reprises ci-dessous sont : « AR 1969 », « AR 1974 », « Allocation complémentaire », « Allocation de complément du revenu garanti », « Allocation forfaitaire pour aide d’une tierce personne (unique) ». 

La source de ces chiffres est le tableau VI-A-3 intitulé « Allocation aux personnes handicapées: nombre d’ayants droit selon le type d’allocation (moyennes annuelles) » des Longues séries statistiques, actualisées en octobre 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1979 jusqu’en 2019, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

Les sources de ces données sont le SPF Sécurité sociale et l’Annuaire statistique.

Attention : Les chiffres des rubriques « Allocation pour l'aide aux personnes âgées » et « Allocation classique et extraordinaire » du tableau susmentionné ne sont pas repris dans ce tableau de bord.

8. Minimum garanti, assistance sociale

Il s’agit du nombre d’ayants droits au minimum garanti (anciennement le minimum vital) en janvier de l’année.

La source de ces chiffres est le tableau VI-A-5 intitulé « : Minimum vital : nombre d’ayants droit selon le type de famille » des Longues séries statistiques, actualisées en octobre 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1990 jusqu’en 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est le SPP Intégration sociale.

9. GRAPA, assistance sociale

Il s’agit du nombre d’ayants droits de la garantie de revenus aux personnes âgées en janvier de l’année.

La source de ces chiffres est le tableau VI-A-1, onglet « GRAPA (à partir de 2002) » intitulé « Garantie de revenus aux personnes âgées : nombre d’ayants droit selon le sexe et le montant mensuel » des Longues séries statistiques, actualisées en octobre 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 2002 jusqu’en 2020, mais seuls les chiffres des années 2002 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est le Service fédéral des pensions.

10. Revenu garanti pour personnes âgées, assistance sociale

Il s’agit du nombre d’ayants droits du revenu garanti pour personnes âgées en janvier de l’année.

La source de ces chiffres est le tableau VI-A-1, onglet « RG après 1984 » intitulé « Revenu garanti pour personnes âgées : nombre d’ayants droit selon le sexe » des Longues séries statistiques, actualisées en octobre 2019.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1981 jusqu’en 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

La source de cette série de données est le Service fédéral des pensions.

11. Droit passerelle, régime indépendant

Il s’agit du nombre de cas (attributions) du droit passerelle.

La source de ces chiffres est le tableau II-C-4, 4.1 intitulé « Évolution du nombre de cas et des montants attribués aux bénéficiaires du droit passerelle » du Vade Mecum édition 2020.

Dans la série de données, des chiffres sont disponibles à partir de 1999 jusqu’en 2018, mais seuls les chiffres des années 2000 à 2018 sont repris dans ce tableau de bord.

Attention : Ces chiffres reposent sur le répertoire de l'Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants (INASTI), les séries de données peuvent par conséquent être incomplètes. En outre, les chiffres de 2017 et 2018 sont provisoires.

Les rubriques « Nombre de mois indemnisés » et « Allocation mensuelle moyenne (euro) » du tableau susmentionné ne sont pas reprises dans ce tableau de bord.

Les données jusqu'en 2016 inclus sont les chiffres de l'assurance faillite (qui a précédé le droit passerelle).

Évolution du risque de pauvreté

Source : EU-SILC – Eurostat

Actualisation : 20/12/2022

  • Définition

L’AROP (At risk of poverty rate, ou taux de risque de pauvreté) mesure le nombre de personnes sous le seuil du risque de pauvreté, fixé à 60% du revenu disponible médian (15.513 €/an, ou 1.293 €/mois, pour une personne seule en Belgique selon EU-SILC 2021).

Le VLWI (Very low work intensity, ou intensité de travail nulle ou très faible) mesure le nombre de personnes en situation d’intensité de travail nulle ou très faible, avec un nombre de mois prestés dans le ménage inférieur à 20% du nombre de mois maximum possible pouvant être presté par tous les membres adultes du ménage (étudiants non compris, il en va de même pour les (pré)retraités)[2].

Plus concrètement :

  • WI 0-02 = intensité de travail très faible (0 - 20%)
  • WI 02-1 = autre qu’intensité de travail très faible (20% -100%)
  • WI 02-045 = intensité de travail faible (20% - 45%)
  • WI 045-055 = intensité de travail moyenne (45% - 55%)
  • WI 055-085 = intensité de travail élevée (55% - 85%)
  • WI 085-1 = intensité de travail très élevée (85% - 100%)
  • Dimension géographique du tableau de bord

Les chiffres de l’EU-SILC sont disponibles pour tous les pays de l’Union européenne, ainsi que pour quelques autres pays d’Europe. Pour qu’une comparaison soit possible, nous avons choisi de ne reprendre que les chiffres de la Belgique, de l’UE27 (composition de l’Union depuis le 1er janvier 2021, donc après le Brexit) et des pays voisins (Allemagne, France et Pays-Bas). Ces chiffres sont disponibles à partir de 1995, et jusqu’en 2019-2020. Ces chiffres sont actualisés chaque année.

  • Sources de données du tableau de bord

Les chiffres sources de ces fichiers sont les chiffres sur le site d’Eurostat.

Vous trouverez de plus amples informations sur la méthodologie utilisée par les différents pays pour l’établissement de ces chiffres sur le site d’Eurostat.

  • Méthodologie - interprétation des données de l’étude

L’enquête EU-SILC est une étude de suivi réalisée depuis 2004 dans tous les pays de l’Union européenne dans laquelle sont évalués les changements dans les conditions de vie des ménages. Pour cela, une enquête par panel a été mise en place, ce qui signifie que les ménages sélectionnés sont suivis et interrogés jusqu'à 6 années consécutives. En collectant toujours le même type d'informations, les modifications peuvent être enregistrées et expliquées plus précisément. Les questions concernent principalement l'intégration sociale des participants et leurs revenus. Quelques questions générales sur les conditions de vie, la situation de travail et la santé sont également abordées. Pour comparer les résultats au niveau européen, les questionnaires des différents pays sont autant que possible harmonisés. Cependant la collecte se fait au niveau national, en l’occurrence par STATBEL pour la Belgique.

Certaines limitations doivent être gardées à l’esprit lors de l’interprétation des données des enquêtes (EU-SILC dans le cas présent) qui reposent sur un échantillon de population. Avant toute chose, un taux d’erreur statistique doit être pris en compte lors de l'interprétation de la valeur d’un indicateur pour un moment spécifique donné. En outre, les différences dans le temps et l’espace au niveau de l’échantillon ne peuvent pas toujours être extrapolées à l’ensemble de la population. Ensuite, certains groupes de la population ne sont pas inclus dans le cadre de l’échantillon. Les indicateurs ne reflètent donc pas la situation de ces groupes. Ces groupes comprennent principalement des personnes vivant dans des ménages collectifs, des sans-abris et des personnes sans permis de séjour valable. Enfin, il convient de noter qu’il y a un décalage temporel entre la période de référence de certaines données (le moment auquel se réfère les données récoltées) et le moment auquel les données sont récoltées (les données relatives aux revenus se réfèrent à l’année précédant l’année de collecte des données). Cela doit être pris en compte lors de la mise en relation des résultats avec les mesures politiques.

Certaines limitations doivent également être prises en compte lors de l’interprétation des données 2019-2020 par rapport à l’année précédente.

  • Tout d’abord : Afin de respecter les exigences européennes, l’étude BE-SILC a subi une profonde réforme en 2019. Suite à ces changements, les résultats de BE-SILC 2019 ne sont pas comparables avec les résultats des années précédentes. Pour commencer, il y a eu un passage vers les données administratives fiscales pour la majorité des variables de revenu, ce qui a réduit le questionnaire et la charge pour les ménages participants. Le questionnaire a par conséquent été entièrement remanié. En outre, en relation avec ce passage aux données fiscales, la procédure de pondération a été affectée. Cette révision méthodologique améliore la précision des estimations, ce qui permet de calculer les résultats au niveau régional avec une précision suffisante. Cela signifie que BE-SILC 2019 est la première année pour laquelle des résultats régionaux fiables sont disponibles. Comme nous l’avons déjà dit, en raison de ces changements, BE-SILC 2019 ne peut être comparé avec les années précédentes. Afin d’évaluer l’impact de ces changements, Statbel a simulé certains de ces indicateurs dans BE-SILC 2013 jusqu’en 2018, en tenant compte du changement des données administratives fiscales et des changements apportés à la procédure de pondération. Il convient toutefois de noter que ces simulations ne peuvent être considérées comme rétrospectives, étant donné que l’impact des modifications apportées au questionnaire ne pourra jamais être évalué.
  • Deuxièmement, les mesures sanitaires de confinement prises afin d’endiguer la pandémie ont des répercussions sur la collecte de données, notamment au niveau de la méthode d’interview (réalisées pendant cette période par téléphone et non en face à face comme c’est normalement le cas). Ces changements ont eu un impact sur les résultats (par exemples au niveau des taux de réponse ou via des biais au sein de l’échantillon réalisé. Il s’avère, par conséquent, difficile de comparer les résultats de EU-SILC 2020 avec ceux de EU-SILC 2019.

Pour ces raisons, les données 2019 et 2020 figurent séparément dans le dashboard.

Bien que la collecte de données pour SILC 2021 ait également eu lieu pendant la pandémie, les données de 2021 ne sont pas considérées comme une rupture de série. Néanmoins, l'impact de la pandémie sur les données ne doit pas être perdu de vue ici. Étant donné que SILC interroge toujours les revenus de l'année précédente (donc 2020 dans le cas de SILC 2021), il y a des conséquences claires sur les revenus déclarés. Contrairement aux autres années, où le seuil de pauvreté augmente généralement, le seuil de pauvreté basé sur les revenus de 2020 reste relativement constant par rapport à 2019. Les travailleurs en particulier, et surtout les indépendants, font état d’une perte de revenu, même si celle-ci est fortement atténuée par les mesures du gouvernement[3].

4.Efficacité de la protection sociale

Source : EU-SILC – Eurostat

Actualisation : 20/12/2022

  • Efficacité de la protection sociale  

(% de réduction taux de pauvreté avant transfert en raison des transferts sociaux) : Ratio calculé en comparant le taux de pauvreté dans le cas hypothétique où les allocations sociales seraient déduites des revenus du ménage (cas hypothétique nommée « AROP avant transferts ») avec le taux observé (réel) (prénommé « AROP après transferts »).

  • Dimension géographique du tableau de bord

Les chiffres de l’EU-SILC sont disponibles pour tous les pays de l’Union européenne, ainsi que pour quelques autres pays d’Europe. Pour qu’une comparaison soit possible, nous avons choisi de ne reprendre que les chiffres de la Belgique, de l’UE27 (composition de l’Union depuis le 1er janvier 2021, donc après le Brexit) et des pays voisins (Allemagne, France et Pays-Bas). Ces chiffres sont disponibles à partir de 1995, et jusqu’en 2019-2020. Ces chiffres sont actualisés chaque année.

  • Sources de données du tableau de bord

Les chiffres sources de ces fichiers sont les chiffres sur le site d’Eurostat.

Vous trouverez de plus amples informations sur la méthodologie utilisée par les différents pays pour l’établissement de ces chiffres sur le site d’ Eurostat.

  • Méthodologie - interprétation des données de l’étude

L’enquête EU-SILC est une étude de suivi réalisée depuis 2004 dans tous les pays de l’Union européenne dans laquelle sont évalués les changements dans les conditions de vie des ménages. Pour cela, une enquête par panel a été mise en place, ce qui signifie que les ménages sélectionnés sont suivis et interrogés jusqu'à 6 années consécutives. En collectant toujours le même type d'informations, les modifications peuvent être enregistrées et expliquées plus précisément. Les questions concernent principalement l'intégration sociale des participants et leurs revenus. Quelques questions générales sur les conditions de vie, la situation de travail et la santé sont également abordées. Pour comparer les résultats au niveau européen, les questionnaires des différents pays sont autant que possible harmonisés. Cependant la collecte se fait au niveau national, en l’occurrence par STATBEL pour la Belgique.

Certaines limitations doivent être gardées à l’esprit lors de l’interprétation des données des enquêtes (EU-SILC dans le cas présent) qui reposent sur un échantillon de population. Avant toute chose, un taux d’erreur statistique doit être pris en compte lors de l'interprétation de la valeur d’un indicateur pour un moment spécifique donné. En outre, les différences dans le temps et l’espace au niveau de l’échantillon ne peuvent pas toujours être extrapolées à l’ensemble de la population. Ensuite, certains groupes de la population ne sont pas inclus dans le cadre de l’échantillon. Les indicateurs ne reflètent donc pas la situation de ces groupes. Ces groupes comprennent principalement des personnes vivant dans des ménages collectifs, des sans-abris et des personnes sans permis de séjour valable. Enfin, il convient de noter qu’il y a un décalage temporel entre la période de référence de certaines données (le moment auquel se réfère les données récoltées) et le moment auquel les données sont récoltées (les données relatives aux revenus se réfèrent à l’année précédant l’année de collecte des données). Cela doit être pris en compte lors de la mise en relation des résultats avec les mesures politiques.

Certaines limitations doivent également être prises en compte lors de l’interprétation des données 2019-2021 par rapport à l’année précédente.

  • Tout d’abord : Afin de respecter les exigences européennes, l’étude BE-SILC a subi une profonde réforme en 2019. Suite à ces changements, les résultats de BE-SILC 2019 ne sont pas comparables avec les résultats des années précédentes. Pour commencer, il y a eu un passage vers les données administratives fiscales pour la majorité des variables de revenu, ce qui a réduit le questionnaire et la charge pour les ménages participants. Le questionnaire a par conséquent été entièrement remanié. En outre, en relation avec ce passage aux données fiscales, la procédure de pondération a été affectée. Cette révision méthodologique améliore la précision des estimations, ce qui permet de calculer les résultats au niveau régional avec une précision suffisante. Cela signifie que BE-SILC 2019 est la première année pour laquelle des résultats régionaux fiables sont disponibles. Comme nous l’avons déjà dit, en raison de ces changements, BE-SILC 2019 ne peut être comparé avec les années précédentes. Afin d’évaluer l’impact de ces changements, Statbel a simulé certains de ces indicateurs dans BE-SILC 2013 jusqu’en 2018, en tenant compte du changement des données administratives fiscales et des changements apportés à la procédure de pondération. Il convient toutefois de noter que ces simulations ne peuvent être considérées comme rétrospectives, étant donné que l’impact des modifications apportées au questionnaire ne pourra jamais être évalué.
  • Deuxièmement, les mesures sanitaires de confinement prises afin d’endiguer la pandémie ont des répercussions sur la collecte de données, notamment au niveau de la méthode d’interview (réalisées pendant cette période par téléphone et non en face à face comme c’est normalement le cas). Ces changements ont eu un impact sur les résultats (par exemples au niveau des taux de réponse ou via des biais au sein de l’échantillon réalisé). Il s’avère, par conséquent, difficile de comparer les résultats de EU-SILC 2020 avec ceux de EU-SILC 2019.

Pour ces raisons, les données 2019 et 2020 figurent séparément dans le dashboard.

Bien que la collecte de données pour SILC 2021 ait également eu lieu pendant la pandémie, les données de 2021 ne sont pas considérées comme une rupture de série. Néanmoins, l'impact de la pandémie sur les données ne doit pas être perdu de vue ici. Étant donné que SILC interroge toujours les revenus de l'année précédente (donc 2020 dans le cas de SILC 2021), il y a des conséquences claires sur les revenus déclarés. Contrairement aux autres années, où le seuil de pauvreté augmente généralement, le seuil de pauvreté basé sur les revenus de 2020 reste relativement constant par rapport à 2019. Les travailleurs surtout, et en particulier les indépendants, font état d’une perte de revenu, même si celle-ci est fortement atténuée par les mesures du gouvernement[3].

 
 

[1] A. De Schrijver (2020). Fiscal data in the Statistics on Income and Living Conditions (SILC) survey: a path for the future?. Bruxelles: Statbel, SPF Economie.

[2] Depuis SILC 2021, la définition de cet indicateur a légèrement évolué. Plus précisément, la limite d'âge a été ajustée et les (pré)retraités ont été exclus. Plus d'informations sont disponibles sur le site de Statbel.

[3] Comité d’étude sur le vieillissement. Rapport annuel 2022. Bruxelles : Bureau fédéral du plan. Voir aussi ici.