L'accompagnement des personnes en situation de handicap : un travail varié et satisfaisant !

17 mai 2022

Travailler pour notre DG des personnes handicapées (DGHAN), c'est se consacrer chaque jour, avec environ 250 autres collègues, aux personnes qui ont encore trop des difficultés dans notre société.

L'assistante sociale Evi cherche de nouveaux collègues et nous explique ce qui rend son travail si spécial.

Depuis combien de temps travaillez-vous pour notre SPF et comment êtes-vous arrivée ici ?

J'ai étudié l'animation socioculturelle et obtenu mon diplôme en 2013. En dernière année, j'ai fait un stage à Kazou, le département jeunesse de la mutualité chrétienne, où j'ai travaillé comme assistante pédagogique pour les personnes handicapées.  Pendant ma formation, je me suis également concentrée sur les sujets de l'ergothérapie, tels que les problèmes des jeunes, l'emploi des gens sur le spectre de l’autisme,...

J'ai commencé à travailler à la DGHAN le 1er janvier 2017. Avant cela, j'ai travaillé chez le SPF Finance. Dans le passé, j'avais déjà vu passer une offre d'emploi pour un travailleur social à la DG HAN sur Selor, mais je n'avais pas répondu parce que je travaillerais principalement à Bruxelles. Lorsqu'on a cherché un nouveau travailleur social, cette fois pour ma région d'Anvers, cela m'a immédiatement interpellée.

J'ai été invité à un entretien très rapidement après avoir postulé. Tout s'est déroulé sans problème et on m'a rapidement annoncé que j'avais été sélectionnée.

Comment se déroule une journée "typique" pour vous ?

J'ai deux enfants. Ma journée commence par les emmener à l'école, puis je pars au travail. L'endroit où se trouve exactement ce travail est différent chaque jour. Un jour, je fais deux visites à domicile, un autre jour, je suis attendue dans un CPAS (centre public d'aide sociale) ou je me rends au bureau de notre centre régional à Anvers où ont lieu les évaluations médicales ou au siège à Bruxelles.

Outre le contact réel avec notre public cible, il y a également une part importante de travail administratif. Cela ne me pose aucun problème, car cela m'apporte une certaine tranquillité d'esprit après des visites à domicile qui peuvent parfois être mentalement éprouvantes. Les entretiens ne sont pas toujours faciles lorsqu'une personne n'a pas droit à une allocation. Heureusement, il y a beaucoup de gens qui sont heureux que vous ayez pris le temps de les aider et qui viennent spécialement vous voir lors d’une permanence pour vous remercier.

Je recherche aussi activement des informations, y compris auprès d'organisations qui ne sont pas actives au niveau fédéral, comme l'Agence flamande pour les personnes en situation de handicap ou des institutions. Je noue également des contacts dans les communautés où j'effectue des journées de permanence.  

Il faut de la discipline pour satisfaire à la fois les personnes en situation de handicap et vos collègues, mais aussi vous-même. Si vous ne vérifiez pas régulièrement vos courriels entre vos nombreux rendez-vous, vous vous causez d’ennuis, ainsi que pour vos collègues !

De quelle manière interagissez-vous avec les personnes handicapées et avec nos partenaires ?

Les visites à domicile sont très utiles. Je les utilise principalement pour aider les gens à remplir le formulaire d'inscription pour soumettre une demande. Je rends également visite aux personnes qui ont une dette envers nous, par exemple parce que le changement de situation familiale n'a pas été signalé à temps et que, par conséquent, trop d'argent a été versé. Je les aide ensuite à préparer leur dossier de renonciation à la dette, pour la commission d'aide sociale. Si nous nous contentons d'envoyer un questionnaire, les gens oublient de mentionner certaines dépenses. Parfois, nous remarquons aussi dans la maison que de nombreuses adaptations ont été faites pour rendre possible la vie avec un handicap. Parfois, nous leur conseillons ensuite de soumettre une nouvelle demande si nous pensons que quelqu'un pourrait obtenir plus de points sur la base des nouvelles informations.

Lors de mes permanences, j'ai des contacts tant avec les personnes handicapées qu'avec des autres travailleurs sociaux qui travaillent pour la municipalité. J'investis également beaucoup d'énergie dans la formation de ces travailleurs sociaux de nos partenaires, par le biais de formations, de séance d'information ou de contacts personnels. J'assure également des formations dans des institutions, des hôpitaux ou des établissements lorsque, par exemple, la législation change.

Qu'est-ce qui vous a séduit dans le choix de ce métier d'assistant social ?

Je trouve mon travail intéressant car il offre beaucoup de variations. Notre public cible est très diversifié : vous rencontrez des personnes avec des différents handicaps. De par mon expérience d'éducateur, j'aime le fait de pouvoir continuer à donner des formations.

Rester assis à un bureau toute la journée me rend malheureuse, comme je l'ai certainement remarqué lors de la période covid. Dans mon travail, je rencontre beaucoup de gens et je peux toujours apprendre d'eux.

Comment se passe la coopération dans votre équipe ?

Je m'assure non seulement de travailler avec des personnes extérieures à notre SPF, mais aussi de donner régulièrement du feedback à mes propres collègues. L’équipe d’Anvers est une équipe très soudée. Mes collègues savent qu'ils peuvent s'adresser à moi et je peux également toujours me tourner vers eux. Grâce à mes vastes connaissances, je peux également conseiller des collègues qui, par exemple, gèrent des dossiers ou aident à répondre à des formulaires de contact. Chaque fonction ou tâche est d'égale importance dans notre équipe. J'aime aider quand je le peux. J'aime aussi aider les nouveaux arrivants donc nous nous recontrons certainement!

Une fois par mois, nous organisons une réunion avec toute l'équipe d'Anvers, où les collègues de toutes les fonctions se concertent. Avec les assistants sociaux, nous avons une concertation toutes les deux semaines, mais nous nous entendons aussi entretemps ! Nous nous répartissons les municipalités de notre province, afin que nos partenaires sur le terrain aient des points de contact fixes.

Quels sont les   avantages de travailler pour un service public ? Quelle est la particularité du SPF Sécurité Sociale ?

Ce que je trouve unique dans mon travail au SPF, c'est que je peux planifier mon emploi du temps librement. La possibilité de télétravail est très utile pour assurer un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Notre SPF se soucie vraiment de ses collaborateurs. Je n'avais pas cherché à savoir ce que le SPF Sécurité sociale faisait exactement en tant qu'employeur, car je postulais principalement pour pouvoir travailler avec des personnes handicapées. J'ai été tellement surprise lorsque je suis arrivée au bureau à Bruxelles ! Les lieux de travail sont ouverts et modernes, tout comme la mentalité des collègues !  Si vous avez besoin de quelque chose en matière de TIC, vous l'obtenez facilement, y compris à la maison, comme un deuxième écran ou une chaise de bureau ergonomique.

On investit beaucoup dans le bien-être des collaborateurs.  Vous vous sentez apprécié et liée à l'organisation. Il y a des activités telles que le sport au midi. Plus important encore, on nous demande souvent notre avis ; nous avons pu contribuer à la rédaction des offres d'emploi ! Nous participons aussi activement à des projets tels que l'adaptation de la correspondance. Il faut même parfois tempérer son enthousiasme, tant les projets sont nombreux !

Par le biais du service social, il y a des avantages tels que le remboursement des lunettes, mais il y a aussi des petits cadeaux réguliers comme un cadeau de Saint-Nicolas ou des œufs de Pâques.

En outre, en tant que fonctionnaire, vous bénéficiez généralement d'un système de congé favorable. Vous avez une grande liberté pour planifier vos congés, en tenant compte bien sûr des obligations au sein de l'équipe. Nous pouvons également économiser des jours de congé, ce qui m'a aidé pendant les lockdowns avec 2 enfants en bas âge !

Si nous travaillons sur le plan social, nos dépenses sont remboursées (indemnité journalière fixe pour aller manger si vous vous absentez toute la journée, frais de déplacement, etc.)

Que diriez-vous à une personne qui hésite à postuler en raison du sujet très spécifique des entretiens pour compléter une demande?

Ne vous laissez pas décourager ! Il s'agit en effet d'une législation très complexe, mais une fois que vous aurez mordu à l'hameçon, vous verrez que cette base vous aidera dans tous vos contacts. Dans notre équipe, un mois est réservé à la formation, en alternance avec la pratique. En outre, vous pouvez poser à chacun d'entre nous toutes les questions que vous souhaitez ! Il est préférable de poser de nombreuses questions que de donner une mauvaise réponse à un citoyen.

Quelles sont les compétences les plus importantes pour être un bon travailleur social ?

Vous devez être solide. Vous ne devez pas penser trop noir et blanc, mais être capable d'interpréter la législation et d'établir des liens. Vous devez également faire preuve d'autodiscipline pour gérer la partie administrative.

Chaque personnalité est différente, mais il y a une place pour chacun(e) dans notre équipe. La collégialité est très importante pour nous !

Venez nous renforcer !

Cela vous parle-t-il ? Nous sommes à la recherche de 20 travailleurs sociaux pour nos équipes régionaux : 7 francophones (Assistant social (m/f/x) - SPF SECURITE SOCIALE - Selor, bureau de sélection de l'administration fédérale ) et 13 néerlandophones (Maatschappelijk assistent (m/v/x) - FOD SOCIALE ZEKERHEID - Selor, selectiebureau van de overheid).

Avez-vous un handicap, un trouble ou une maladie ? De nombreuses adaptations sont possibles dans le cadre de la procédure de sélection et sur votre lieu de travail. Vous pouvez les trouver dans cette offre d'emploi sur travaillerpour.be sous la rubrique "Procédure de sélection".